Retrait du dossard marathon : avec ou sans bosses ?

Avant toute course chronométrée, il faut passer l'épreuve du retrait du dossard. Ce n'est pas toujours une affaire simple, selon le lieu, les horaires, le nombre de participant.e.s.

Pour le Marathon Pour Tous, le RDV était donné au stade Emile Anthoine, dans le 15ème arrondissement. Ce stade, je le connais bien, c'est le point de ralliement de l'EKIDEN de Paris, des 10K Adidas, des 20 KM de Paris,... C'est aussi le stade où j'ai accompagné Christophe pour la première répétition nocturne de la cérémonie d'ouverture des JO, quelques semaines auparavant. La boucle est bouclée.

Par chance, je finis tôt mon shift de volontaire la veille du marathon (ce qui signifie aussi que j'ai commencé très tôt !). Je peux donc me rendre au stade en milieu d'après-midi.

Bonne surprise : contrairement à ce que je redoutais, il n'y a pas foule. On passe assez vite les différents contrôles et on accède en moins de 10 minutes à la tente qui me délivrera le précieux dossard. Quelle chance, une seule personne devant moi ! Un « concurrent » d'allure sportive, en tenue décontractée.·Ça rigole avec les volontaires, ça papote, ça dure un peu, il y a visiblement un petit souci technique... J'en profite pour observer les coureurs et coureuses qui ont déjà obtenu leur dossard. Le stade devient un immense studio photo. Il faut dire que c'est tentant, avec la Tour Eiffel toute proche. Puis vient mon tour. Je présente mon bon de retrait et ma pièce d'identité. Tout est en règle, un volontaire va chercher mon enveloppe. Pendant ce temps, une autre volontaire se charge du bracelet qui sera le sésame d'accès au SAS de départ. Elle regarde en direction de mes mains et dit « Je vais vous donner celui que le monsieur n'a pas réussi à mettre ». Elle rit, je m'imagine que c'est à cause de mes poignets taille 12 ans. Effectivement, pour moi, ça passe sans problème. La volontaire serre l'anneau qui m'empêchera d'enlever le bracelet. Elle rit toujours. « Vous avez vu qui était juste avant vous ? Edgar Grospiron ! »