La cérémonie d'ouverture des Jo depuis les quais de Seine

Après avoir eu la chance de voir le relais olympien de Jean-Paul (et par cette occasion, de visiter le Centre National du Football de Clairefontaine), les JOP de Paris 2024 m'ont réservé une autre surprise : pouvoir assister à la cérémonie d'ouverture depuis les quais de Seine.

L'ouverture des portes était fixée dès 15H30, la météo s'annonçait maussade, le placement incertain, mais une balade improvisée le long de la Seine dans la matinée (merci les accréditations passe-partout) m'a convaincue qu'il fallait y être : il se préparait quelque chose de grandiose !

En arrivant sur la zone indiquée par mon billet, dans le prolongement de l'Avenue Montaigne, j'ai compris que je ne pourrais pas voir le cortège de bateaux : seules quelques places le permettaient et elles avaient été prises d'assaut par des personnes très motivées arrivées dès la fin de la matinée. Le challenge consistait donc à trouver une place à proximité de l'un des écrans géants, là où des milliers de personnes étaient déjà assises à même le sol. Par chance, j'ai dégoté (avec quelques contorsions) cette fameuse place luxueuse qui m'offrait en plus de l'écran une vue sur une partie de la Tour Eiffel.

A 19H30, le brouhaha des conversations a soudainement laissé place à un bruissement expectatif. Premiers cris de joie avec l'apparition de Djamel Debbouze en gros plan, seconde vague d'exclamations enthousiastes avec l'apparition de Zizou (Christ). Et toute la cérémonie n'a été que fête, danses et chants. Très vite, nous étions débout, soit pour danser au rythme du french cancan, battre la mesure avec la Garde Républicaine en riant de surprise de cet accord parfait avec Aya Nakamura, s'étonner dans un éclat de rire général de l'apparition de Philippe Katerine, nu et bleu. Bien sûr, quelques sifflements désapprobateurs, ici et là, selon le degré de culot du spectacle présenté. Des larmes de joie, aussi, au moment de l'allumage de la vasque et beaucoup d'émotion pour les fans de Céline Dion qui savouraient son grand retour. A en croire les îlots d'enthousiasme pendant le défilé des bateaux, quasiment toutes les nations semblaient représentées dans la foule. Les drapeaux étaient de sortie, tout comme les parapluies... La fin de la fête avait un petit air de Woodstock (bravo aux Volontaires qui ont nettoyé le site, véritable champ de boue à certains endroits, jusque tard dans la nuit). La pluie, invitée surprise, n'aura pas réussi à gâcher la soirée, tant l'émotion partagée a été puissante et précieuse !

Krystyna