Jacques a participé à ce beau marathon au pays du soleil.
Il a bien voulu partager son expérience avec nous.
Et voici des nouvelles de Nagano, ville organisatrice des JO d'hiver de 1998, à 500 m d'altitude, entourée de hautes montagnes (on parle des Alpes japonaises), à 150 km de Tokyo.
Le marathon n'était pas le but du voyage, bien sûr, juste l'occasion de découvrir une course du pays.
Un temps printanier, la moitié du parcours en pleine campagne, très colorée par les cerisiers et les abricotiers.
Une organisation sans faille, très propre (on enlève se chaussures dès l'entrée du gymnase...), avec une vingtaine d'orchestres sur le parcours.
Ce qui frappe, c'est le calme, le silence qui règne dans le peloton de 10000 coureurs ; pas de précipitation même au départ, car chacun garde ses distances ; pas de parole inutile.
Pas de signe distinctif sur les maillots; j'avais cru qu'un peu de couleur ne ferait pas de mal, mais mon maillot bleu blanc rouge "FRANCE" détonait totalement et ...n'a pas suscité le mondre encouragment personnel. C'est le collectif qui prime: les encouragements, nombreux, s'adressaient à tous "gambate, gambate!" (= courage, vous allez y arriver)
D'ailleurs, il n'y a pas de classement au-delà des 20 premiers, c'est marrant, non?
Autre originalité : malgré les douces températures (entre 15 et 20°), les trois quarts des coureurs portent un collant et un cuissard par dessus
La performance n'a pas été au rendez-vous de mon 29ème marathon, et il faut toujours trouver une raison, je l'ai, donc tout va bien : le décalage horaire de 7 h, qui fait que la course, 36 heures après mon arrivée, s'est en fait déroulée pour moi entre 1h30 et 5h30 du matin. Si j'avais réfléchi, je me serais entraîné la nuit...
Donc le mur, je ne l'ai jamais rencontré, ça a été une lutte permanente pour dépasser les 10 km/h. Et puiqu'il faut positiver, je suis passé allégrement sous la barre des 4 heures!
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